KOvirtuel la fabrication partie 1

Objectifs :

Utiliser un makey-makey

Faire un jeu où l'effort physique (IRL ! pas virtuel !) permet d'évoluer dans le jeu.

Version :

Construct 2

Motivations :

Le makey-makey c'est génial ! Il faut que je l'utilise !

Inspirations :

Tout est parti d'une note de boulet. Peut-on ajouter notre geekerie à nos capacités physiques, nos capacités intellectuelles ou notre charisme ?

Geek > all

Je relève le gant ! Le gant de boxe en l'occurrence puisque que ma deuxième source d'inspiration est « Punch-Out!! » sur NES. Ce jeu est un vrai défi. Je n'ai jamais réussi à battre Mike Tyson (dans le jeu j'entends. IRL, je n'y pense même pas ! ). Frustré, j'ai rêvé d'un jeu qui aurait permis d'améliorer les capacités de Little Mac. C'était juste pour ne pas finir au tapis en un uppercut de Tyson ou pour ne pas devoir multiplier les piqures de moustiques pour mettre KO mes adversaires.

Little Mac est un héros épique d'apparence ordinaire. A peine plus qu'un gamin et de petite taille, il rêve et se donne les moyens de battre les plus grands. Ou pour être plus précis, le joueur lui donne les moyens. En tant que créateur, je dois absolument faire ressentir au joueur le souffle épique du combat de Little Mac. Et quand je parle de combat, je ne parle pas seulement de ce qui se passe sur le ring mais aussi de ce qui se passe avant.

Un jogging rose qui passe devant la statue de la liberté. Tout un symbole ce Little Mac !

Le concept du jeu :

Le concept est "l'effort physique du joueur lui permet d'avancer dans le jeu". Il se traduira aussi bien durant les combats, que durant l'entrainement.

Pour les combats, le joueur évoluera sur un tapis connecté et cognera sur des interrupteurs. Ce dispositif  servira de contrôleur de jeu.

Pour l'entrainement, je compte utiliser un elliptique, des poids en fonte et une structure portant des interrupteurs.

Au programme :

• Pédalage sur l'elliptique, pour faire gagner des cœurs (de l’endurance) à Little Mac.
• Abdos pour améliorer la résistance de Little Mac.
• Levage de fonte pour faire gagner en puissance les coups de poing de Little Mac.

Cela ne sera pas du wiifit ou du kinect. J'espère que cela va fonctionner !

Etape 1

Le makey-makey

Le makey-makey est une carte type arduino qui permet de transformer des objets conducteurs en éléments de contrôleur de jeu.

Première difficulté :

Si je veux utiliser le makey-makey, il va falloir que je renonce à utiliser mes contrôleurs habituels. Je dois créer ma propre interface.

Dans mon KO virtuel, j'utilise le makey-makey pour interfacer des dalles pressions de ma création.

Le Makey-makey pour faire un contrôleur de jeux aussi bon que le PowerGlove !

La dalle-pression

Superposez dans l'ordre :

1. Un carré de carton fort.
2. Une couche de colle
3. Un câble électrique dénudé en spiral au centre du carré de carton et non dénudé pour la partie qui dépasse du carton
4. Une feuille d'aluminium
5. Une feuille d'emballage en mousse utilisée pour la protection des objets lors des déménagements. Cette feuille doit être perforée et assez épaisse.
6. Une feuille d'aluminium
7. Un câble électrique dénudé en spiral au centre du carré de la feuille d'aluminium et non dénudé pour la partie qui dépasse
8. Une couche de colle
9. Une feuille de canson
10. Un carré de carton fort évidé en son centre pour laisser la place à un vieux tapis de souris

Scotchez-le tout en laissant les câbles électriques libres d'être reliés au makey-makey.

La dalle pression

Le principe  :

Quand je pose le pied sur la dalle, j'écrase la mousse jusqu'à permettre le contact entre les deux feuilles d'aluminium via les perforations. Ce contact ferme le circuit. Quand je lève le pied, la mousse reprend sa forme initiale, le contact est rompu. La feuille de canson sert à maintenir la deuxième feuille d'aluminium droite. Sans elle, l'aluminium se fripe puis fini par former une boule. Quand l'aluminium est en boule, il risque de maintenir le contact via les perforations même quand il n'y a pas de pression.

La taille des perforations est importante. Trop petites, il faut une pression énorme pour créer le contact. Trop grandes, le poids du tapis et du canson vont donner de la flèche à la feuille d'aluminium avec le risque de maintenir le contact.

Pour connaitre la bonne taille des perforations, j'ai fait des tests. J'ai utilisé un sandwich feuille blanche encrée à l'encre de chine, feuille de mousse perforée, feuille blanche, carton. Je marche sur le tout. Si la deuxième feuille blanche reste immaculée, c'est que mes perforations sont trop petites. A l'inverse, si sans marcher sur mon sandwich, la deuxième feuille blanche reçoit de l'encre, c'est que les perforations sont trop grosses.

Pour perforer, j'ai bricolé un outil avec une vielle canette, un feutre et du ruban adhésif.

Le perforator 3000 ! Si a 50 ans tu en n'as toujours pas, tu as raté ta vie !

Avec quatre dalles reliées, j'ai l'équivalent d'un pad directionnel. Je les ai coincées avec une grande dalle de carton que j'ai recouvert d'un tapis.

En bidouillant selon ce principe, je devrais pouvoir me faire un bouton A, B et Start à cogner.

La prochaine partie portera sur la programmation. Si vous avez des questions, n'hésitez pas !

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